La chocolaterie en franchise : des réseaux variés et accessibles à tous

Les franchises de chocolat sont des concepts ouverts à tous les budgets, suffisamment différentes les unes des autres pour que chacun puisse trouver un modèle plus à sa convenance. Du simple corner au marché en libre-service, chaque enseigne se positionne sur ce segment, les unes préférant démocratiser leur point de vente tandis que d’autres souhaitent leur conserver une image de luxe acquise au 18ème lors de l’arrivée du cacao en Europe. Que l’on soit novice ou déjà dans le métier, jeune ou en reconversion professionnelle, tout le monde trouvera un concept adapté à ses attentes. Les franchises de chocolat recherchent avant tout des personnes aimant le contact, ayant envie d’entreprendre et de partager leur passion pour le chocolat. L’apport personnel dépend beaucoup de la surface du magasin et de sa localisation, se situant dans une fourchette de 50000 euros à 160000 euros.

Pourquoi prendre une franchise de chocolaterie ?

Avec une consommation totale de 381000 tonnes par an et une moyenne par personne de 6,85kgs par an, le chocolat est un secteur dynamique de l’économie française qui ne connait pas de crise. Si ce n’est une baisse systématique des ventes entre avril et septembre, un mouvement conjoncturel dû à la hausse du thermomètre, pallié par la création de produits glacés à base de chocolat ou produits de confiserie et dessert plus demandés en période estivale. Si on offre un ballotin de chocolat toute l’année, les pics de vente sont enregistrés durant Noël, les fêtes de fin d’année et Pâques. Pour créer des demandes et coller au calendrier, les franchises de chocolat innovent avec des moulages et des conditionnements spécialement adaptés aux moments clefs du calendrier comme la fête des Pères ou la Saint Valentin, pour lisser le chiffre d’affaires tout au long de l’année.

Comment créer sa boutique de chocolat en franchise ?

Le choix d’un magasin de chocolat dépend autant de la personnalité que de l’apport en trésorerie. Si certains préfèrent s’investir seul ou en couple dans un point de vente, ils optent pour des boutiques écrins permettant de mettre en valeur les collections et de consacrer du temps à la clientèle pour lui faire découvrir produits et spécialités saisonnières. Un corner est plus souple qu’une grande surface nécessitant toute une équipe. La franchise se choisit également en fonction des outils mis à la disposition de ses adhérents. Cela va de l’aménagement de la boutique avec négociation des emprunts financiers à la logistique de gestion et stratégie de communication. Des calendriers événementiels assurent une stratégie de communication sur place et digitale qui fidélisent la clientèle et l’intéresse au magasin. Intégrer une franchise libère de ces tâches définies en amont par l’enseigne qui travaille son branding et son marketing en fonction des besoins de ses boutiques et de son expérience. Enfin, selon le vécu professionnel, il faut veiller aux formations prodiguées par la marque et à l’accompagnement fourni aux adhérents pour les mettre sur le chemin du succès. Finalement, avant de se tourner vers une enseigne, il s’avère judicieux également de regarder sa capacité d’innovation pour s’adapter à la demande des consommateurs. Proposer des gammes complémentaires telles des boissons chaudes ou froides, glaces, macarons ou dragées ainsi que des produits éphémères permettra de susciter l’intérêt du client et générer du passage et du chiffre d’affaires.

Comment un candidat à la franchise peut-il créer sa chocolaterie ?

L’ouverture d’une chocolaterie en franchise vous tente mais vous ne savez pas quelles études sont requises pour ouvrir un point de vente et quelles obligations et avantages revêt l’adhésion à un réseau de boutiques. Parmi ceux proposés par les enseignes leaders dans ce secteur d’activité, vous cherchez le concept le plus adapté à votre trésorerie et vos ambitions professionnelles. Cet article vous éclaire sur ces points pour vous permettre de retenir plus facilement les réseaux susceptibles de vous satisfaire.

Les obligations et les avantages liés à la franchise

Adhérer à une franchise revient à passer un contrat avec une marque. Celui-ci implique pour chaque partie des devoirs et des droits. Le franchisé s’engage à vendre exclusivement les produits de l’enseigne qu’il représente et à respecter sa stratégie marketing, permettant de positionner l’enseigne tant par son aménagement que par le conditionnement de ses collections. Chaque marque cultive sa différence en travaillant sa charte graphique et son branding pour être immédiatement repérer par ses clients. L’affilié doit également respecter les amplitudes d’ouverture recommandées par la marque. Les boutiques de chocolats comme celles de fleurs sont des commerces ouverts toutes les semaines, weekends et jours fériés compris. Ces jours ainsi que les périodes de fêtes de fin d’année et de Pâques sont généralement les plus rémunérateurs et connaissent des pics de fréquentation. En contrepartie, l’enseigne s’engage à transmettre son savoir-faire à son franchisé en lui dispensant des formations sur les aspects pratiques et techniques de son domaine. Des stages dans une unité pilote complète permettent au candidat de prendre plus rapidement ses marques dans sa future boutique. Elle l’accompagne au démarrage et durant son activité par un suivi régulier et met également à sa disposition des outils logistiques de gestion et sa centrale d’achat, afin d’exploiter rapidement un magasin dans de bonnes conditions.

La notoriété

Sur la notoriété repose le succès d’une enseigne et de ses franchisés. Il est essentiel que la marque développe une politique de communication globale à travers une PLV, la création d’un site internet, un calendrier de vitrines thématiques et la fidélisation de la clientèle, avec des animations et des innovations réparties au fil de l’année. Ce dynamisme crée sa notoriété qui attire dans un premier temps le franchisé puis les clients dans les points de vente. L’affilié s’engage à suivre le calendrier événementiel pour participer à la notoriété de l’enseigne et profiter de ses retombées.

Quel diplôme pour ouvrir une chocolaterie ?

Une formation de chocolatier-confiseur existe. Etalée sur deux ans, elle est sanctionnée par un Diplôme d’État de niveau CAP ou BEP. Le titulaire peut tenir une chocolaterie en maîtrisant tous les postes allant de la fabrication à l’approvisionnement et gestion de la boutique. Son titre lui permet d’accéder au poste de chef de laboratoire, responsable de production ou commercial. Cependant chaque franchise de chocolat, pour pallier cette absence de formation, met en place des cycles de formations qui permettront aux entrepreneurs en reconversion professionnelle de se mettre à niveau et d’acquérir les bases essentielles à la tenue d’une boutique de chocolat.